Yazz Ahmed - trompette
Ralph Wyld - vibraphone
David Manington - basse
Martin France - batterie
Par son parcours singulier, aux frontières de nombreux genres musicaux, la jeune trompettiste britannique originaire du Bahreïn transforme le jazz et ce que nous en connaissons. Au travers d’effets électroniques et de combinaisons de sons novateurs, elle cherche à façonner un univers qui lui est propre, fruit de ses origines du Golfe et de son parcours musical riche et varié en Angleterre. Le son de Yazz Ahmed est unique, ce qu’elle emprunte aux mélodies arabes donne à ses compositions une dimension cinématographique forte. Dans un univers
musical traditionnellement dominé par les hommes, Yazz cherche à se faire une place et à challenger les codes établis.
DHAFER YOUSSEF : SOUNDS OF MIRROR
Dhafer Youssef - oud, voix
Raffaele Casarano - saxophone
Eivind Aarset - guitare
Adriano Dos Santos - batterie
Quand à 19 ans Dhafer Youssef découvre la musique indienne à Vienne, l’initiation fait l’effet d’un émerveillement et d’une révélation. Les sonorités hindoues touchent au coeur de l’âme musicale du compositeur tunisien. Neuf albums plus tard, le musicien voyageur qui a contribué à introduire l’oud dans le jazz, assouvit son rêve de musique indienne et invite le célèbre percussionniste Zakir Hussain et le clarinettiste turc Hüsnü Şenlendirici.
Ann Shirley, Florent Mateo - voix
Pierre Perchaud - guitare
Christophe Panzani - saxophone
Tony Paeleman - claviers
Anne Paceo - batterie
L’odyssée d’Anne Paceo prend, avec Bright Shadows, une puissante dimension introspective à la poétique envoûtante. Des compositions hybrides, une esthétique captivante et bigarrée…
Pop bleutée, soul veloutée, salves électriques, subtils motifs minimalistes et même quelques effluves ouest-africaines… Anne Paceo sonde les ombres qui planent ici et là pour en extirper les faisceaux lumineux. « L’ombre vient dans la lumière, et tout autour c’est la vie qui va ».
MONTY ALEXANDER TRIO
Monty Alexander - piano
Hassan Shakur - contrebasse
Obed Calvaire - batterie
Né le 6 juin 1944 à Kingstown, en Jamaïque, le jour du débarquement – un signe du destin et de libération hautement symbolique – Monty Alexander est une légende vivante. Sur les conseils bienveillants du pianiste Wynton Kelly, il quitte sa Jamaïque natale et s’installe à New-York. Il y accompagne régulièrement Frank Sinatra, devient l’ami de Ray Brown, de Milt Jackson et se produit régulièrement dans le mythique club de jazz de Jilly Rizzo. Duke Ellington, Count Basie, Miles Davis ne manquaient pas une occasion de venir voir jouer le jeune prodige.
Après leur venue en 2018 pour Le Carnaval Jazz des Animaux, les 17 musiciens de The Amazing Keystone Big Band, nommés en 2018 aux Victoires du Jazz dans la catégorie Groupe de l’année, continuent leur aventure pour que les publics jeunes et adultes découvrent le jazz dans toutes ses expressions.
PIERRE ET LE LOUP ET LE JAZZ
Sébastien Denigues - récitant
The Amazing Keystone Big Band vous invite à une drôle d’aventure : une histoire pas comme les autres, racontée par chacun des instruments du Big Band. De la même façon que Sergei Prokofiev présente dans son oeuvre chaque instrument de l’orchestre classique, Pierre et le Loup... Et le Jazz ! offre à découvrir ceux du Big Band et toute l’histoire du jazz, à travers son évolution et ses différents genres.
LA VOIX D’ELLA
Celia Kameni - voix
Sébastien Denigues - récitant
Entièrement créé autour de la personnalité légendaire de la chanteuse Ella Fitzgerald, ce conte musical puissant et lumineux prend vie sous la plume de Philippe Lechermeier, grâce à la voix sublime de la chanteuse Celia Kameni, et dans des arrangements pour Big Band des morceaux les plus emblématiques de la Lady of Swing.
Gregory Ahss | Grégoire Vecchioni | David Delacroix | Burak Marlali | Silvia Careddu | Alexandre Gattet | Nicolas Baldeyrou | Julien Hardy | Jose Vicente Castello
CHOPIN Concerto pour piano n°2 en fa mineur
C’est un véritable phénomène. La pianiste chinoise Yuja Wang, qui a joué en concerto avec les plus grands, en récital dans les plus grandes salles, reçoit à Évian carte blanche sur deux soirées complètes avec la fidèle phalange orchestrale de notre salle : le Sinfonia Grange au Lac. Musique de chambre et concertos de Brahms et de Chostakovitch se succèdent dans le tourbillon que seul le phénomène Yuja Wang sait provoquer. Elle seule aussi sait avec justesse faire de ce tourbillon un grand moment de musique. On salue chez Yuja Wang
la fascinante cohabitation de l’excentricité artistique et de l’intelligence musicale : ce que, chez quelques autres avant elle, on a appelé le génie.
SHUICHI OKADA - violon
AMAURY VIDUVIER - alto
AURÉLIEN PASCAL - violoncelle
BEETHOVEN Trio n°4 pour clarinette, violoncelle et piano
ADÈS Catch
STRAVINSKY Histoire du soldat pour piano, violon et clarinette
MACKEY Breakdown Tango
Vingt ans à peine et un talent remarqué : Alexandre Kantorow ou le renouveau du piano français. Celui que la presse qualifie de « tsar du piano » et qui vient de remporter le concours Tchaïkovski mène une carrière internationale jalonnée de succès fulgurants.
Pour La Belle Saison, partenaire de la Grange au Lac, le jeune pianiste a souhaité revenir à la musique de chambre en compagnie de complices de longue date. Le jeu à plusieurs est le maître-mot d’un programme imaginé à partir de solides amitiés, et où le timbre chaleureux de la clarinette rencontre les cordes du violon, du violoncelle et du piano.
SLAVIC SOUL Bartók, Stravinsky, Scriabine, Rachmaninov, Khatchaturian
SPANISH INFLUENCE Ginastera, De Falla, Piazzolla
AMERICAN DREAM Gershwin, Bolcom, Art Tatum…
La plus cosmopolite des pianistes françaises, qui parcourt le monde depuis les débuts très précoces de sa carrière, a voulu rendre hommage en un récital d’après-midi aux multiples expressions musicales du début du siècle. À l’heure où les identités s’exacerbent, où les peuples se libèrent, chacun cherche dans ses racines la source d’une musique « moderne ». De la Danse du sabre aux Valses nobles et sentimentales et du jazz au tango, le monde est parcouru de frissons nouveaux.
Liya Petrova | Charlotte Juillard | Adrien Boisseau | Léa Hennino | Christophe Morin | Aurélien Pascal
CHOSTAKOVITCH Concerto pour piano n°2
C’est un véritable phénomène. La pianiste chinoise Yuja Wang, qui a joué en concerto avec les plus grands, en récital dans les plus grandes salles, reçoit à Évian carte blanche sur deux soirées complètes avec la fidèle phalange orchestrale de notre salle : le Sinfonia Grange au Lac. Musique de chambre et concertos de Brahms et de Chostakovitch se succèdent dans le tourbillon que seul le phénomène Yuja Wang sait provoquer. Elle seule aussi sait avec justesse faire de ce tourbillon un grand moment de musique. On salue chez Yuja Wang
la fascinante cohabitation de l’excentricité artistique et de l’intelligence musicale : ce que, chez quelques autres avant elle, on a appelé le génie.
QUATUOR ELMIRE
HAYDN Quatuor op. 76 n°5
SCRIABINE Sonate pour piano n°3 « États d’âme »
SCHUMANN Quintette pour piano
La première fois que le Quatuor Elmire est venu à Évian, ils étaient invités par
le Quatuor Modigliani à participer à l’Atelier des Rencontres Musicales d’Évian.
Depuis, les quatre garçons ont participé au Sinfonia et donnent leur premier concert dans la programmation officielle aux côtés d’Alice Burla, étoile montante de la scène pianistique.
Si cette dernière se confronte au langage complexe de Scriabine, c’est dans la pureté de Haydn que les Elmire ouvriront le concert ; leur synthèse se fera chez Schumann.
RAVEL Miroirs
SAINT-SAËNS Les Cloches de Las Palmas, Mazurkas n°2 et 3
« Une barque sur l’océan », « Guirlande de fleurs », « Les cloches de Las Palmas », « Alborada del grazioso »… C’est un programme éminemment poétique que Bertrand Chamayou a choisi de donner pour son retour à Évian. L’intimité fleurie de Schumann, l’horizon coloré de Ravel, l’écriture cristalline de Saint-Saëns se conjuguent sous le toucher délicat du pianiste, un toucher élégant et sensible qui a sans doute fait de lui le représentant idéal du piano français.
Damien Guillon contre-ténor
Anthony Gregory ténor
Renato Dolcini, Cyril Costanzo basses
Paul Agnew évangéliste
BACH Passion selon saint Jean
Alors qu’ils ne l’avaient longtemps abordé que de façon exceptionnelle, Les Arts Florissants apportent depuis plusieurs saisons leur propre lecture de quelques grandes pages de Bach.
Le succès public et critique a chaque fois été au rendez-vous, soulignant tout ce que la transparence et le raffinement du son « Arts flo » pouvaient apporter de nouveau à l’interprétation du Cantor de Leipzig. Alors qu’ils fêtent leur quarantième anniversaire, la prestigieuse formation, fondée par William Christie, vient ouvrir le festival avec l’un des plus beaux et grands moments de la musique sous la direction – et, fait rarissime dans l’histoire de l’interprétation des Passions – la voix de son directeur musical, Paul Agnew.
Des solistes d’exception, déjà admirés dans la planète baroque, viennent compléter le tableau.
Ils ouvrent le festival avec l’une des plus belles entames de la musique.
HAYDN Variations en fa mineur
GUILLEM PALOMAR Création mondiale
LISZT Après une lecture du Dante
CHOPIN Deux Nocturnes op. 27
BEETHOVEN Sonate n°23 « Appassionata »
La jeune pianiste de 25 ans, issue d’une lignée de musiciens, a longtemps brillé par
sa précocité. C’est désormais sa maturité qui la porte sur les scènes de festivals de plus en
plus nombreux, de saisons de plus en plus prestigieuses. Son programme est subtilement
construit sur les différentes couleurs de la nuit : la délicatesse presque schubertienne
des Variations de Haydn, la ténébreuse atmosphère de l’Appassionata, la sombre clarté
des Nocturnes et la descente aux Enfers de Dante – qui nous éclaire finalement de sa vision
du paradis céleste.
Christian Zacharias - piano
Yann Dubost - contrebasse
SCHUBERT
Quatuor n°15 en sol majeur
Quintette « La Truite »
Le légendaire pianiste allemand, ancien chef de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, vient pour la première fois au festival. Reconnu pour son interprétation de l’oeuvre de Schubert, pour sa sensibilité chambriste comme orchestrale, pour l’art du dialogue entre son piano et les ensembles avec qui il joue, Christian Zacharias semble l’interprète idéal du célèbre quintette pour violon, alto, violoncelle, contrebasse et piano. Le Quatuor Modigliani fait précéder l’ingénieuse et délicate Truite du dernier quatuor de Schubert, oeuvre magistrale et complexe qui y fait parfaitement écho.
BEETHOVEN Quatuor op. 132
Génial précurseur, Beethoven repoussa dans ses derniers quatuors des limites qui ne furent peut-être jamais franchies à nouveau. L’opus 132 est un fantastique aboutissement.
Il fascina Mendelssohn qui le prit en modèle pour son opus 13 : consciencieux défenseur de l’oeuvre du maître, le jeune Felix en devint le digne héritier. Composé à l’annonce de la mort de Beethoven, l’opus 13 aurait très certainement reçu les éloges émus de son inspirateur.
C’est sous les bouleversants archets du quatuor Doric, que l’on entend si peu en France, que ce miroir sonore prend forme.
Daniel Harding - direction
SCHUBERT Symphonie n°3
BEETHOVEN Symphonie n°5
Après Esa-Pekka Salonen et Gustavo Dudamel, c’est au tour de Daniel Harding de prendre la tête du Sinfonia Grange au Lac pour son concert symphonique annuel.
Le chef britannique, ancien directeur musical de l’Orchestre de Paris, chef honoraire du Mahler Chamber Orchestra, poursuit l’exploration que l’orchestre fait des symphonies de Beethoven, dans la célèbre « symphonie du destin ». Après une symphonie de Schubert, qui tient néanmoins plus de la légèreté italienne que de l’habituelle puissance germanique, la Cinquième nous plonge dans la métaphysique allemande, où la construction du développement et de l’écriture se conjugue à une profondeur qui nous dépasse. Un édifice incontournable dans les célébrations beethovéniennes.
Guillaume Sutre - alto
BEETHOVEN Quatuor op. 18 n°6 « Lobkowitz »
BRAHMS Quintette à cordes n°2 op. 111
Compagnon de route du Quatuor Modigliani depuis de nombreuses années, le violoniste Guillaume Sutre a fait partie de deux des plus prestigieux ensembles français, le Trio Wanderer et le Quatuor Ysaÿe. À Évian, il vient depuis l’édition 2017 prodiguer ses conseils de pédagogue reconnu (il enseigne à Los Angeles) aux lauréats de l’Atelier. Mais c’est en temps qu’altiste qu’il rejoint sur scène les directeurs artistiques associés pour le célèbre quintette de Brahms. Cette fois, Beethoven n’est pas confronté à son successeur immédiat, mais à son tardif héritier.
Narek HAKNAZARYAN - violoncelle
Lusine KHACHATRYAN - piano
BEETHOVEN Trio avec piano op. 70 n°1 « Les Esprits »
RACHMANINOFF Trio élégiaque n°1
BABADJANIAN Trio avec piano
L’immense violoniste Sergei Khachatryan, vainqueur du concours Reine Elisabeth 2005, forme avec sa soeur Lusine un duo reconnu depuis de nombreuses années, maintes fois loué tant à la scène qu’au disque. Depuis peu, ils se sont associés au brillant violoncelliste Narek Hakhnazarian, découvert par Rostropovich et double vainqueur du concours Tchaïkovski à 22 ans. Leur trio traverse les siècles (1808, 1892, 1952) dans un programme qu’il joue à travers l’Europe et dont il a eu, depuis un an déjà, le loisir d’étudier le délicat équilibre : la richesse romantique de Beethoven, la simplicité du jeune Rachmaninoff, le lyrisme de leur compatriote Arno Babadjanian, en proie avec les impérieuses directives artistiques de Jdanov.
SCHUBERT Trio pour piano op. 100
Le Sinfonia se produit comme à chaque festival en format miniature : entre le concert symphonique du 6 juillet et le Beethovenfest de clôture, quelques chambristes donnent à entendre les pages chambristes, aux côtés du pianiste Julien Gernay, des deux compositeurs qui dialoguent tout au long de cette édition. Pour ce premier concert, il s’agit de leurs plus grands trios, les plus inspirés et les plus accomplis.
Quatuor op. 18 n°1
Quatuor op. 74
Quatuor op. 59 n°3
Forts d’une renommée internationale, d’une carrière déjà longue au gré des plus
passionnantes et prestigieuses collaborations, ils livrent ici une approche initiatique du quatuor beethovénien : après son tout premier opus, qui semble exposer ce que doit être un quatuor en 1800, ceux de sa seconde période font exploser les codes du quatuor classique et ouvrent la porte à un monde nouveau, qu’il ne cessera d’explorer.
Rémi Geniet - piano
JANÁCEK Sonate pour violon et piano
BEETHOVEN Sonate « À Kreutzer »
Janáček est célèbre pour son quatuor « Sonate à Kreutzer », d’après le roman de Tolstoï
mettant en scène le drame passionnel et adultère entre deux interprètes de l’oeuvre éponyme.
Emmanuel Tjeknavorian confronte au chef-d’oeuvre de Beethoven non pas l’hommage direct
qu’en fit Janáček bien sûr, mais sa sonate pour violon, traversée sans doute par la même
tension, relevant elle aussi d’une véritable dramaturgie, comme si elle était elle aussi
inspirée d’une tragédie romantique. Le jeune violoniste autrichien, lauréat du concours
Sibelius en 2015, acclamé au fil de ses succès et de ses enregistrements, confronte ainsi
l’intensité dramatique de Janáček à une sonate qui cristallise, selon Tolstoï, la plus grande
des passions.
Marie-Agnès Gillot - Chorégraphie & Danse
Evian Chamber Orchestra
Jeremy Demester scénographie
Victor Burel création lumières
RAVEL Quatuor à cordes, chorégraphié et dansé par Marie-Agnès Gillot
SCHUBERT Quatuor n°14 « La Jeune Fille et la mort », arrangement pour orchestre à cordes de Gustav Mahler
Cinq ans après la venue de Saburo Teshigawara sur la scène de la Grange au Lac, la musique y rencontre à nouveau la danse avec l’étoile Marie-Agnès Gillot, qui a fait il y a un an ses adieux à la scène de l’Opéra de Paris. Quelques jours après leur première rencontre au Théâtre des Champs-Élysées, les quatre instruments et le corps de la danseuse se mêlent dans la féerie du quatuor de Ravel. En deuxième partie de concert, c’est l’Evian Chamber Orchestra qui remplace la danseuse dans un thème qui inspira de nombreux chorégraphes, écrivains, peintres et musiciens : l’âpre et vain duel entre la jeune fille et la mort.
Sonate pour violon et piano n°5 « Le Printemps »
Quatuor op. 18 n°3
Le Sinfonia se produit comme à chaque festival en format miniature : entre le concert symphonique du 6 juillet et le Beethovenfest de clôture, quelques chambristes se produisent dans la littérature de chambre beethovénienne aux côtés de Julien Gernay. Composées au tournant du siècle, la cinquième sonate pour violon et le tout premier quatuor de Beethoven respirent la même poésie et la même légèreté.
BEETHOVEN Sonate n°29 « Hammerklavier »
SAY Troy Sonata
En 2015, son Black Earth en bis d’un concerto de Mozart avait marqué le public de la Grange au Lac. Le compositeur Fazıl Say, aussi reconnu et célébré que le pianiste, nous fait l’honneur de revenir pour un récital. Et ce sont deux grands monuments qu’il présente ici : le sommet pianistique qu’est la Hammerklavier, la sonate la plus longue, la plus dense, la plus profonde du corpus beethovénien ; et une grande fresque épique, composée en 2018, sur la dramatique légende de Troie. Fermement opposé au régime de son pays, au péril de sa liberté, le musicien turc a voulu ici rendre hommage aux splendeurs et misères de la Perse.
une promotion de jeunes chambristes à la charnière des études et de la carrière.
Une semaine de masterclasses avec les artistes du festival, de répétitions au sein de l’Evian Chamber Orchestra, d’interventions de professionnels sur l’écosystème de la musique…
Pour cette journée de clôture, ils poursuivent leur exploration des lieux insolites du pays de Gavot, après leur concert à la Chapelle de Maraîche en 2019. Une carte blanche pour les stars de demain – et talents d’aujourd’hui.
BEETHOVENFEST
Duo des lunettes
Grégoire Vecchioni | Aurélien Pascal
Septuor pour cordes & vents
Liya Petrova | Adrien Boisseau | Aurélien Pascal | Burak Marlali |
Nicolas Baldeyrou | Julien Hardy | Jose Vicente Castello
Triple concerto
Alexander Melnikov | Gregory Ahss | Christophe Morin
Concerto pour violon
Frank Peter Zimmermann
Beethovenfest ! On oublie parfois qu’un festival est d’abord une fête. Les Allemands sont là pour nous le rappeler. Pour les 250 ans du compositeur, pour clore ce festival qui lui est dédié, il fallait une soirée de fête. Une fête des formes : septuor, concerto, entre musique de chambre et orchestre, on célèbre Beethoven sous tous les angles de son génie. Le triple concerto mêle
la prouesse concertante à l’art du trio. Le septuor réunit sur scène des instruments qui ne se côtoient jamais. Une fête des artistes : chambristes, concertistes, solistes, tuttistes fêtent
ensemble le maître de Bonn. Une fête honorée par deux invités de marque : le violoniste roi, Frank Peter Zimmermann, qui nous comble pour la seconde fois, et Alexander Melnikov, fils spirituel de Sviatoslav Richter.